19 mai 2011

Un deuil violent (2)

La rumeur selon laquelle la défense de DSK s'apprêterait à plaider un rapport consenti est très énervante. Si elle était avérée (ce qui n'est pas du tout acquis) :
- Cela confirmerait ce que nous savions déjà, c'est que la thèse du piège n'est définitivement plus crédible (en tous les cas du piège global, genre : il ne s'est rien passé et tout a été inventé. Il reste encore la thèse du piège partiel) si tant est qu'elle l'ai été plus de cinq minutes un jour (quoique... on peut en reparler)
- Cela signifierait que DSK renonce définitivement à un retour dans la vie politique confirmant ainsi notre deuil déjà bien entamé. En effet si rapport consenti il y a eu, la situation n'en reste pas moins grotesque pour le Directeur du FMI.
- Le soupçon qu'il y a bien eu tentative de viol, voire brutalités, n'en serait pas plus levé et je dirais au contraire tant cette "parade" est souvent invoquée par les violeurs. Donc non seulement nous serions dans le grotesque mais nous resterions dans l'effroi.

Bref si cette rumeur était avérée, nous serions juste témoin de la tentative par DSK d'échapper aux poursuites ou de les minorer, ce qui interdirait toute possibilité d'être blanchi et donc perpétuerait l'humiliation d'avoir cru en lui. Il troquerait ainsi son honneur pour un confort de vie. Pourquoi pas, s'il ne lui reste plus que ça ?
Et tant pis pour nous.
Nous resterions dans la cadre de "la pulsion terrasse l'ambition", pensifs au sujet de cette pulsion toute puissante, dégoûtés par le semblant de laisser-passer que lui octroierait la position de pouvoir, et admiratifs devant la force du réel qui vient toujours vous asséner des coups de massue aux moments les plus inattendus ( définition du réel).

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